Comment vérifier l'adaptation de sa selle?

Quelques conseils simples et utiles pour éviter les dégâts et assurer le bien-être de sa monture.

Une selle mal adaptée crée des pressions sur le dos du cheval et peut engendrer des problèmes physiques allant de la douleur à la boiterie en passant par l’atrophie musculaire. La plupart du temps, une selle mal adaptée empêche surtout le cheval de travailler correctement. 

L’idéal est bien sûr de se faire conseiller par un vendeur compétent, mais le cavalier peut déjà observer lui-même certains points d’adaptations. Ceux-ci doivent être vérifiés sur une selle bien positionnée, c’est-à-dire placée juste derrière la pointe de l’omoplate du cheval de sorte à laisser celle-ci mobile. Une selle bien adaptée doit dégager le garrot aussi bien en hauteur qu’en largeur car une selle qui touche cette zone va entrainer un point réflexe chez le cheval, qui va immédiatement creuser son dos.

La gouttière (l’espace entre les matelassures) doit être suffisamment large pour dégager la colonne vertébrale, sans quoi le cheval va à nouveau creuser son dos, subir son poids et ne pourra pas engager ses postérieurs. Les panneaux doivent être en contact partout et épouser la forme du dos du cheval pour bien répartir le poids. Les contre-sanglons doivent idéalement partir en direction du passage de sangle, tandis que le pommeau et le troussequin doivent être équilibrés. Il ne faut pas que la selle donne l’impression de plonger en avant ou en arrière.